J’ai eu l’occasion d’animer une formation avec la FrenchTech sur ce sujet. J’y ai utilisé deux supports, que voilà : tableaun tableau synthétique de la propriété intellectuelleu_pi, et la Boîte à outils de l’entreprise innovante.
Ces supports présentent les outils à disposition de manière statique. J’insiste sur le fait que le facteur temps dynamise tout le tableau : une start-up qui vient juste de se constituer et qui anticipe trois ou quatre pivots ne peut pas financièrement investir dans les mêmes outils que celle qui a déjà réalisé ses premiers 100K de CA.
Si vous voulez retenir une règle simple (et donc réductrice, je le concède) :
- tant que vous êtes en lean start-up, adoptez une approche MVP (minimum viable product) : l’accord de confidentialité avec les quelques partenaires essentiels, un dépôt de Soleau ou équivalent tous les mois (ou à chaque pivot),
- après constitution, quand le business model est à peu près stabilisé, remettez des sous pour mettre au carré les marques, les contrats essentiels (CGV, licence SaaS etc.),
- quand ça marche fort et que vous êtes en croissance, investissez un peu (si peu, si peu :) pour valoriser vos outils,
- quand vous êtes un VC et que vous voulez investir 2 M€ dans une société, faites faire un vrai audit de propriété intellectuelle par quelqu’un dont c’est le métier (au hasard, votre serviteur). Ce qui vous permettra d’éviter ce que j’appelle l’erreur Skype (billet de blog à venir prochainement).
La date de publication de cet article est : 07/07/2016 . Des évolutions de la loi ou de la jurisprudence pouvant intervenir régulièrement, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information.